Le 17 octobre, Helydia, âgée de 21 ans, a partagé sur ses réseaux un "message important" dans lequel elle détaille ce qu'elle décrit comme un "enfer" vécu pendant deux ans.
Elle y dénonce un comportement toxique, fait "d’insultes, rabaissement, humiliation quotidiennes", une "jalousie professionnelle brutale", ainsi que de l'isolement et du chantage au suicide.
Elle affirme également avoir subi des violences physiques.
Cette prise de parole a immédiatement suscité une forte onde de choc sur la plateforme Twitch et au-delà.
De nombreuses personnalités du milieu, dont le journaliste Samuel Étienne, ont publiquement apporté leur soutien à Helydia, saluant son "courage".
Face à la vague d'indignation et aux messages haineux, Fugu a réagi quelques jours plus tard dans une vidéo sur YouTube.
Il a contesté "l’intégralité des accusations" de violences physiques, tout en reconnaissant des disputes et une dynamique de couple "toxique". Il a affirmé détenir des preuves, notamment des captures d'écran de conversations, qui présenteraient un contexte différent et a accusé à son tour son ex-compagne de jalousie, de possessivité et de "chantage sexuel". Cette affaire, transformée en un duel de paroles et de preuves numériques, met en lumière la complexité des dénonciations publiques de violences conjugales à l'ère des réseaux sociaux, où la parole des victimes se heurte parfois à des contre-récits tout aussi publics.







