Mais il va ‘bien’, du moins pour quelqu’un qui vit avec une démence fronto-temporale.

» Le témoignage le plus déchirant concerne les moments où son père ne la reconnaît plus.

Elle explique s'efforcer de conserver le positif de leurs rencontres, même face à ce symptôme douloureux.

« Quand je vais là-bas et que je lui fais un câlin, qu’il me reconnaisse ou non, je suis reconnaissante qu’il puisse sentir l’amour que je lui donne et que je puisse le sentir en retour », a-t-elle confié.

Malgré la perte de communication verbale, elle affirme percevoir encore une « étincelle en lui », un signe « vraiment précieux ». Ce partage intime souligne la dure réalité vécue par les familles confrontées à la démence, une maladie qui efface progressivement les souvenirs et la reconnaissance, mais pas nécessairement la capacité à ressentir l'affection.