Le projet, qui a bénéficié de la collaboration des membres survivants du groupe, Adel Kachermi et Frank Delay — ce dernier faisant même une apparition dans le rôle d'un coach sportif —, s'appuie sur leurs témoignages ainsi que sur ceux de Valérie Bourdin, dernière compagne de Filip Nikolic.

La série assume l'esthétique homoérotique du groupe, caractéristique des années 90, avec des scènes mettant en avant les corps sculptés des acteurs Antoine Simony, Namory Bakayoko et Marin Judas. Cependant, la créatrice Yaël Langmann a délibérément choisi de ne pas explorer la vie intime ou la sexualité de Filip Nikolic, déclarant : « La sexualité des gens ne me passionne pas particulièrement ». Elle préfère se concentrer sur la manière dont le groupe a balayé les codes de l'époque, en étant « extrêmement à l'aise avec leur corps, en faisant fi de l'homophobie ambiante ».

La réception critique est partagée : certains médias saluent une reconstitution esthétique et une « fiole de nostalgie 90's », tandis que d'autres jugent la série « superficielle », « moins inspirée » et plus mitigée que la saison précédente.

La production se distingue néanmoins d'un autre projet récent, le téléfilm « Filip » de TF1, en adoptant un angle plus large sur l'amitié du trio et l'industrie musicale, plutôt qu'un biopic centré uniquement sur le leader du groupe.