Portée par Michael Shannon et Matthew Macfadyen, la fiction reçoit un accueil critique très positif.

Disponible depuis le 6 novembre, cette mini-série en quatre épisodes s'inspire du livre à succès "Destiny of the Republic" de Candice Millard.

Elle retrace l'ascension de James A. Garfield (Michael Shannon), un progressiste élu en mars 1881, et sa collision tragique avec Charles Guiteau (Matthew Macfadyen), un avocat raté qui, se sentant lésé de ne pas obtenir un poste d'ambassadeur, assassine le président. La série est saluée par la presse comme un "récit historique poignant" et un "biopic passionnant, humain et tragique". La performance des acteurs est particulièrement remarquée, notamment celle de Matthew Macfadyen, dont l'interprétation de l'assassin est jugée "comique, déchirante et inoubliable" par The Guardian.

Au-delà du drame historique, plusieurs articles analysent la "méthode Netflix" qui consiste à transformer des faits réels en récits addictifs, voire en "thriller politique".

La série utiliserait des codes de fiction (cliffhangers, ellipses) pour rendre l'histoire plus spectaculaire, quitte à romancer certains aspects.

Cette approche, qualifiée de "trauma-tainment", privilégie l'émotion et le drame, illustrant comment les plateformes façonnent une mémoire populaire nourrie par les algorithmes plutôt que par les travaux d'historiens.