Controverse autour de "Des Vivants", la série sur les attentats du 13 novembre
La diffusion de "Des Vivants", mini-série de Jean-Xavier de Lestrade sur la reconstruction des rescapés du Bataclan, a suscité une vive polémique. Un survivant a publiquement dénoncé la reconstitution de sa "fausse exécution" sans son consentement, conduisant à des excuses du réalisateur. La série se concentre sur l'histoire des "potages", un groupe de onze otages retenus pendant plus de deux heures dans un couloir du Bataclan. Au cœur de la controverse, Victor Anclin-Zanotelli, l'un de ces survivants, s'est dit "trahi" de découvrir sa fausse exécution reconstituée à l'écran sans qu'il en ait été informé ou qu'il ait donné son accord. Il a réclamé des excuses publiques et le retrait de la scène. Le réalisateur Jean-Xavier de Lestrade a répondu publiquement, présentant ses excuses : "Ce n’est pas bien et je le regrette". Il a expliqué sa décision de montrer le visage des terroristes par la nécessité de ne pas les déshumaniser et a admis avoir essuyé "beaucoup de refus" de la part des survivants pour participer au projet. La série a pour ambition de raconter "l'après", en s'intéressant au psychotraumatisme des victimes et à leur thérapie de groupe, s'appuyant sur le témoignage de la psychologue Sandrine Larremendy qui a suivi les vrais rescapés. L'œuvre prend également des libertés artistiques, comme l'utilisation anachronique de la chanson "What a life" de Scarlet Pleasure, un choix assumé pour son efficacité émotionnelle. Cette polémique soulève des questions complexes sur la représentation de traumatismes réels et le devoir de mémoire face à la liberté de création.



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Il y a 130 ans : la première scéance de cinéma A lire : « Les frères Lumière ont bien inventé le cinéma ! » Pascal Ory, L’Histoire n°186, mars 1995. Image : Détail d'une affiche pour le cinématographe Lumière, L'Arroseur arrosé, imprimerie Pichot, Paris, 1896. Marcellin Auzolle (1862-1942), CC BY-SA 3.0, via Wikimedia Commons julia_bellot dim 28/12/2025 - 06:00 Le 28 décembre 1895, à Paris, dans le « salon indien » du Grand-Café, une nouvelle attraction enthousiasme la foule : les frères Lumière font défiler sur un écran des images photographiques. Ils viennent d'inventer le cinéma. Dans nos archives, Pascal Ory revient sur les débuts du septième art. Éphéméride Dimanche 28 décembre 2025 - 06:00 C'est payant? Gratuit

Elle ne cesse de s’étirer. À partir du 19 janvier prochain, « Bonjour ! », la matinale de TF 1, va gagner une heure d’antenne supplémentaire. Déjà allongée d’une demi-heure en début de saison pour être proposée de 6h55 à 10 heures, elle ira désormais jusqu’à 11 heures. La conséquence, notamment, de l’arrêt par la Une de son célèbre « Téléshopping ». « Nous avons voulu poursuivre le succès de l’implantation de cette matinale en direct », explique Thierry Thuillier, le directeur de l’information de TF 1.Déjà à la tête de trois heures d’antenne quotidiennes, Bruce Toussaint ne sera pas aux commandes de cette heure supplémentaire baptisée « Bonjour, avec vous ». C’est Christophe Beaugrand, son joker, qui en hérite. « Christophe est bien connu de nos téléspectateurs. Il est à la fois journaliste et animateur, une double casquette très intéressante pour nous », salue Thierry Thuillier.Se voulant « dans la continuité » du bloc principal, sa nouvelle partie se déroulera dans le même décor. Elle différera cependant d’un point de vue éditorial avec un format très magazine, sans JT, qui fera la part belle aux débats d’actualité autour de la vie quotidienne des Français.Une chronique sur la parentalité pour la chanteusePour l’accompagner dans ce talk-show, l’animateur de « Secret Story » pourra compter sur des visages connus des fidèles de « Bonjour ! ». Gardant leur emploi actuel, la professeure de fitness et spécialiste du bien-être Sandrine Arcizet sera ainsi de la partie, tout comme le médecin Vincent Valinducq.De nouveaux venus prendront aussi place autour de la table, et non des moindres. Fraîchement retraité du « 13 heures » cette année, Jacques Legros fera déjà son grand retour sur TF 1 en venant débattre quatre jours par semaine. Autre retour sur la Une, pour le moins inattendu : celui de Cécile de Ménibus, ex-figure de « La méthode Cauet ! » et actuelle voix de Sud Radio. Travaillant déjà pour « 50′ inside » sur la Une, la journaliste Julie Tomeï apportera son éclairage sur les questions culturelles, tandis que la journaliste de LCI, Bénédicte Le Chatelier, participera elle aussi aux débats chaque jour.La partie historique de « Bonjour ! » présentée par Bruce Toussaint va elle aussi accueillir un nouveau visage dès le 5 janvier, et non des moindres. Selon nos informations, la chanteuse de 43 ans, Lorie Pester, va ainsi rejoindre l’équipe pour incarner une chronique sur la parentalité et les questions familiales. L’artiste, mère d’une petite Nina, 5 ans, sera à l’antenne dans la partie magazine (9 heures-10 heures) chaque lundi.Des audiences au beau fixeCôté audiences, tous les voyants sont au vert pour « Bonjour ! ». Lancée en janvier 2024 sur un créneau ultra-concurrentiel, l’émission a réussi à s’installer comme la deuxième matinale de France derrière le leader « Télématin » (France 2), avec lequel elle réduit l’écart. Alors que Thierry Thuillier lui avait en juin dernier assigné comme mission d’atteindre les 12 % de part d’audience (PDA) d’ici la fin 2025, la quotidienne a dépassé cet objectif en affichant 12,7 % de PDA depuis septembre pour 385 000 téléspectateurs au rendez-vous chaque jour, en hausse d’un tiers par rapport à la même période l’année dernière.Pour le seul mois de décembre, « Bonjour ! » affiche même 13,5 % de PDA de moyenne. « On est au-delà de nos objectifs et évidemment ravi de ces résultats », commente Thierry Thuillier, se félicitant aussi de performances en progrès de plus de 30 % en un an sur les cibles publicitaires avec 12,5 % de part de marché sur les 25/49 ans. De quoi donner envie d’étirer encore plus la matinale dans un avenir proche ? « Ce n’est pas l’idée », assure le directeur de l’information de TF 1.

« C’est assez impressionnant de voir autant de vues ». Estelle peine encore à réaliser : ses vidéos sur TikTok atteignent plus de 250 000 vues. Sur celles-ci, chacun peut apprécier la bonne humeur et le dialecte de son grand-père Guy, improvisé professeur de patois.« Je suis à Paris et quand je descends en Auvergne pour voir mes grands-parents, je demande à mon papi de m’apprendre le patois car j’ai envie de le comprendre et de le parler avec lui, explique la jeune Puydômoise. Je prenais des notes sur un petit carnet mais, pour la phonétique, je le filmais pour retenir la prononciation exacte. J’ai mis une vidéo sur TikTok et ça a tout de suite cartonné. »« Il adore être reconnu dans la rue »Ce succès réjouit l’Auvergnat de 85 ans, soucieux de transmettre une langue qui disparaît peu à peu. Si les mécanismes des réseaux sociaux peuvent quelque peu lui échapper, sa petite-fille se plaît à lui relayer les nombreux commentaires positifs qu’il conserve précieusement. « Il est enchanté de ce qui lui arrive, rapporte Estelle. Hier encore il disait à sa fille que c’était incroyable de vivre ça à son âge. Il adore être reconnu dans la rue et ça le fait énormément rire. Il est même passé à la télévision, c’était un rêve d’enfant. » @drtelle.me.stories Aller l’algorithme tiktok, donnez-lui la lumière qu’il mérite ❤️ #grandpere #patois #tradition ♬ son original - Estelle Chaque nouvelle leçon de cet ancien coutelier de Thiers attire un public qui dépasse les frontières auvergnates. « Le patois évoque des souvenirs à tout le monde dans différentes régions. Ça permet de faire le lien entre les générations mais aussi de faire parler de nos territoires ! »De retour auprès de Guy à l’occasion des fêtes, Estelle fourmille déjà d’idées pour de nouvelles vidéos. Pour le plus grand plaisir de son grand-père.

A quelques heures de la messe de Noël, les créchous de Josselin (Morbihan) se réunissent pour finaliser la crèche qui ornera la basilique Notre-Dame-du-Roncier jusqu'en février.





