Délaissant l'ascension d'un artiste, cette nouvelle salve se concentre sur les guerres de labels et les dynamiques de pouvoir, avec un accueil critique mitigé. Cette troisième saison opère un changement de perspective en se focalisant sur le label Apash Music, dirigé par William (Saïdou Camara) et Brahim (Brahim Bouhlel), dont l'empire est menacé par l'arrivée d'un nouveau duo de rappeurs, Cobra. L'intrigue quitte le récit de la conquête de la gloire pour se transformer en un thriller sur la peur de la perdre. Franck Gastambide décrit son intention en ces termes : "Je voulais raconter un Comte de Monte-Cristo des temps modernes".

Cette approche plus sombre et politique a séduit une partie de la presse. *Télérama* qualifie la saison de "crépusculaire" et "des plus shakespeariennes", tandis que *Télé-Loisirs* salue sa dimension émotionnelle et son final "tragique et puissant".

Cependant, d'autres critiques sont moins convaincues.

*Les Chroniques de Cliffhanger* déplore une intrigue "capillotractée" et des dialogues "souvent mièvres", estimant que "la dimension musicale [...] semble reléguée au second plan". Le média conclut que la saison est "sympathique, mais clairement anecdotique", soulignant une réception partagée qui reconnaît l'ambition de la série tout en pointant certaines faiblesses narratives.