*Troll 2* arrive avec des ambitions revues à la hausse, promettant un spectacle encore plus grandiose et capitalisant sur la popularité du premier opus.
Le nouveau film, toujours réalisé par Roar Uthaug, délaisse l'aspect purement mythologique pour une confrontation de monstres géants, rappelant des productions comme *Godzilla vs Kong*. L'intrigue voit un nouveau troll dévaster le pays, obligeant les protagonistes du premier film à chercher une aide inattendue pour l'affronter.
Le budget plus conséquent se traduit par des effets visuels et des scènes d'action plus spectaculaires.
Cependant, la réception critique est partagée.
*Télé-Loisirs* salue une suite qui « ne lésine pas sur les séquences spectaculaires » et un « cocktail très efficace » alternant action, humour et émotion. À l'inverse, *Écran Large* qualifie le film de « nullité algorithmique » et de « nanard », regrettant un manque de cohérence et d'idées.
*Télérama* se situe entre les deux, évoquant « une suite colossale » qui, malgré des mythes nordiques « repassés au shaker », offre un « honorable divertissement » grâce à son ancrage norvégien.
Le film joue sur plusieurs tableaux, mêlant action, comédie et exploration des légendes scandinaves, un ton qui ne fait pas l'unanimité mais lui permet de ne pas se prendre trop au sérieux.
Le succès de cette franchise non anglophone confirme la stratégie de Netflix de produire des blockbusters internationaux capables de rivaliser avec les productions hollywoodiennes.












