Cette décision, réitérée après un premier rejet en novembre, constitue un revers politique significatif pour l'exécutif.

Le vendredi 5 décembre, les députés ont maintenu leur position en s'opposant massivement à la non-revalorisation des pensions et de certaines prestations sociales, une mesure phare du projet de budget de la Sécurité sociale (PLFSS). Ce vote est qualifié de "coup dur pour le gouvernement" dans plusieurs articles, soulignant la difficulté de l'exécutif à faire passer son programme d'économies sans majorité absolue. Le rejet de cette mesure, déjà survenu lors de la première lecture du texte, confirme la forte opposition parlementaire à toute mesure perçue comme une atteinte au pouvoir d'achat des retraités et des bénéficiaires de minima sociaux. Le Premier ministre, Sébastien Lecornu, s'était déjà montré ouvert à un dégel des pensions, signe que le gouvernement anticipait la difficulté à imposer cette mesure d'austérité.

Ce vote intervient dans un contexte politique tendu, alors que la partie "recettes" du budget de la Sécu a été adoptée de justesse, avec seulement 26 voix d'écart. L'opposition au gel des prestations sociales transcende les clivages politiques traditionnels et met en lumière la sensibilité extrême de ce sujet.

Le vote final sur l'ensemble du projet de loi, prévu le mardi suivant, s'annonçait donc très incertain, le gouvernement étant contraint de trouver des compromis pour éviter un rejet complet de son budget.