Le gain fiscal potentiel était estimé entre 80 et 150 millions d'euros.

La réaction de l'exécutif a été rapide et catégorique.

Le ministre Roland Lescure a déclaré que le gouvernement « n’envisage absolument pas de toucher au fonctionnement du Livret A : ni à travers une réduction de son plafond, ni par une fiscalisation, y compris partielle ».

Il a qualifié ces recommandations de position exclusive de la Cour des comptes.

Pour justifier ce refus, le gouvernement met en avant le caractère de « produit d’épargne populaire essentiel » du Livret A, qui joue un rôle clé dans le financement du logement social. Cette décision est également politique, le sujet étant jugé « inflammable », et vise à préserver la confiance des ménages dans un contexte de baisse récente du taux du livret à 1,7 %.