De nombreuses publications sur les réseaux sociaux ont affirmé à tort que tous les dons, y compris l'argent de poche ou les cadeaux de Noël, devraient être systématiquement déclarés et taxés. Plusieurs articles ont donc dû clarifier la situation : la mesure modifie la *procédure* de déclaration, mais pas les règles de fond.

Les "présents d'usage", c'est-à-dire les cadeaux offerts pour des occasions spéciales (anniversaire, mariage, etc.), restent non imposables et non soumis à déclaration, à condition que leur valeur soit "raisonnable" par rapport au patrimoine du donateur.

De même, les abattements fiscaux existants, comme celui de 100 000 euros par parent à un enfant tous les quinze ans, demeurent inchangés. L'objectif affiché par la Direction générale des finances publiques est de moderniser et de mieux tracer les flux financiers pour lutter contre la fraude, mais la communication autour de cette mesure a alimenté un sentiment de méfiance, beaucoup y voyant une première étape vers un contrôle fiscal accru des transactions familiales.