Cette approche préconise un effort collectif pour stabiliser les finances publiques.
Dans une note largement commentée, Terra Nova estime que la stabilisation de la dette publique, qui avoisine 114 % du PIB, nécessitera un effort budgétaire annuel « massif et collectif » de 100 à 120 milliards d'euros. Le centre de réflexion, classé à gauche, juge illusoire de compter uniquement sur la taxation des plus fortunés, qui ne rapporterait qu'une fraction de cette somme.
Par conséquent, il avance que « tout le monde va devoir être mis à contribution ».
La proposition centrale est une augmentation de la TVA, un impôt sur la consommation qui, même avec une hausse modérée, génère des recettes considérables.
Cet effort est chiffré à hauteur de « 3 à 4 000 euros par ménage et par an ».
D'autres pistes incluent une augmentation de la CSG et une contribution des retraités via une baisse des pensions supérieures à la moyenne.
Ces propositions ont immédiatement été qualifiées d'« explosives » et politiquement risquées.
Plusieurs analyses soulignent le caractère régressif de la TVA, qui pèse proportionnellement plus sur les ménages modestes et pourrait freiner la consommation, un moteur essentiel de la croissance. Le débat met en lumière le dilemme auquel la France est confrontée : l'assainissement des finances publiques semble inévitable, mais les solutions, qu'il s'agisse de coupes dans les dépenses ou de hausses d'impôts généralisées, sont toutes impopulaires et potentiellement coûteuses sur le plan social et économique.










