La loi de finances pour 2020, reportée depuis, a acté le principe d'une révision générale. Le calendrier prévoit une campagne de collecte des données sur les loyers en 2026, via l'outil en ligne "Gérer mes biens immobiliers", pour une intégration aux bases d'imposition à l'horizon 2029.
Cette réforme remplacera la méthode actuelle par un système basé sur des tarifs au mètre carré reflétant les loyers moyens par catégorie de bien et par secteur géographique. Une simulation menée en 2015 sur cinq départements laissait entrevoir des augmentations moyennes de 185 % pour les maisons et 125 % pour les appartements, bien qu'un coefficient de neutralisation soit prévu pour lisser l'impact. En attendant cette refonte, l'évolution de la taxe foncière pour 2025 s'annonce plus modérée, avec une revalorisation légale des bases de 1,7 %, indexée sur l'inflation. Cette accalmie est aussi due à une stabilité des taux votés par les communes, une stratégie souvent observée à l'approche des élections municipales de 2026. Le gouvernement a par ailleurs laissé planer le doute sur une éventuelle remise en question de la hausse technique liée à la mise à jour des critères de confort, face aux critiques politiques.










