Dans une note largement commentée, Terra Nova estime que la stabilisation de la dette française exigera un effort budgétaire annuel massif, chiffré entre 100 et 120 milliards d'euros.
Le think tank juge illusoire de faire reposer cet effort uniquement sur la taxation des plus hauts patrimoines, dont le rendement serait limité à 10 ou 15 milliards.
Par conséquent, il préconise de recourir à un impôt à assiette large et à haut rendement comme la TVA.
L'argument principal est que même une hausse modérée des taux pourrait générer des dizaines de milliards d'euros de recettes. Cependant, cette proposition est très controversée en raison du caractère régressif de la TVA : elle pèse proportionnellement plus lourdement sur les ménages à faibles revenus, qui consacrent une part plus importante de leur budget à la consommation.
Plusieurs articles soulignent que l'effort financier pourrait représenter "3 à 4 000 euros par ménage et par an", un chiffre qui illustre l'ampleur du choc potentiel sur le pouvoir d'achat.
La proposition de Terra Nova s'inscrit dans un plan plus large qui inclurait aussi une mise à contribution des retraités via une baisse des pensions.
Ce débat met en lumière le dilemme fondamental des finances publiques françaises : comment restaurer l'équilibre budgétaire sans aggraver les inégalités sociales ni freiner une consommation déjà fragile.










