Cette situation est dénoncée comme une "concurrence déloyale" par les producteurs et commerçants européens, qui sont, eux, soumis à des taxes.

De plus, le volume colossal de paquets submerge les services douaniers, rendant les contrôles de conformité et de sécurité quasi impossibles. Face à cette situation, les ministres des Finances de l'UE ont acté la suppression de cette exonération "dès que possible" en 2026, avançant l'échéance initialement fixée à 2028.

La France, particulièrement active sur ce dossier, pousse pour une mise en œuvre rapide.

Le ministre de l'Économie, Roland Lescure, souligne l'urgence d'agir : "il est essentiel d'agir et d'agir vite, sinon on agira trop tard".

Le défi est maintenant d'ordre pratique : comment taxer efficacement ces milliards de colis sans paralyser les douanes.

Paris défend l'idée d'une "taxe forfaitaire", jugée plus simple à appliquer et plus dissuasive qu'une taxation proportionnelle.

Cette mesure fiscale n'est qu'une première étape, qui devrait être complétée par l'instauration de frais de traitement pour financer le renforcement des contrôles.