Cette mesure, qui portera le prélèvement forfaitaire unique (flat tax) à 31,4 %, affectera de nombreux placements financiers et suscite des débats sur son périmètre d'application et son impact sur l'épargne.

L'augmentation de 1,4 point de la CSG, qui passera de 9,2 % à 10,6 %, est le fruit d'un compromis politique trouvé au Parlement.

La gauche avait initialement obtenu une hausse plus large, mais le périmètre a été restreint pour aboutir à un accord, excluant notamment les Plans d'Épargne Logement (PEL), l'assurance-vie et les revenus locatifs.

Le rendement attendu de cette mesure est ainsi ramené de 2,8 à 1,5 milliard d'euros. Cette hausse aura un impact direct sur la fiscalité de plusieurs produits d'épargne.

Le Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU), ou "flat tax", qui combine impôt sur le revenu et prélèvements sociaux, grimpera de 30 % à 31,4 %.

Sont concernés les gains issus des Plans d'Épargne en Actions (PEA) lors des retraits, ainsi que les plus-values sur les crypto-actifs. En revanche, les livrets d'épargne réglementée comme le Livret A restent non fiscalisés et donc épargnés par cette mesure.

La question de l'entrée en vigueur de la taxe, notamment son éventuelle rétroactivité sur les gains de 2025, a été soulevée, bien que les textes suggèrent une application à partir des revenus de 2026. Cette décision marque un tournant, puisqu'il s'agit de la première augmentation des prélèvements sur l'épargne depuis 2018, signalant une possible fin de la stabilité fiscale pour les épargnants.