La quasi-totalité des placements financiers est concernée par cette hausse, notamment les produits d'épargne les plus populaires auprès des Français comme l'assurance-vie, le Plan d'épargne en actions (PEA), le Plan d'épargne logement (PEL) et les comptes-titres ordinaires (CTO). Pour un PEA, les prélèvements sociaux passeront de 17,2 % à 18,6 %, tandis que pour les contrats d'assurance-vie de plus de huit ans, le taux global de prélèvement augmentera de 24,7 % à 26,1 %. Les plus-values sur les cryptomonnaies seront également soumises à ce nouveau taux.

Seuls les livrets d'épargne réglementée et défiscalisés, tels que le Livret A, le Livret d'épargne populaire (LEP) et le Livret de développement durable et solidaire (LDDS), échappent à cette nouvelle imposition.

La stratégie affichée par les promoteurs de la mesure est de cibler les revenus du capital pour accroître la contribution des plus fortunés au financement de la protection sociale.