Une augmentation significative de la taxe foncière, effective dès 2026, suscite un tollé politique et l'inquiétude de millions de propriétaires. Cette hausse est la conséquence d'une révision des valeurs locatives cadastrales, basées sur des données datant de 1970, qui intègre de nouveaux critères de confort. La mesure, qui concerne environ 7,4 millions de logements, provient d'un recalcul automatique par la Direction des finances publiques qui prend désormais en compte des éléments comme l'eau courante, l'électricité ou les WC. Cette mise à jour des informations cadastrales, jugée nécessaire car les bases dataient de 1970, entraîne une augmentation moyenne de 63 euros par contribuable et devrait rapporter 466 millions d'euros aux collectivités.
La décision a provoqué une levée de boucliers unanime sur l'échiquier politique.
Jordan Bardella (RN) et Mathilde Panot (LFI) ont tous deux dénoncé un "coup dans le dos des propriétaires français".
Même Gabriel Attal (Renaissance) a critiqué la méthodologie adoptée par l'administration.
Face au tollé, la porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon, a indiqué que l'exécutif "se réserve le droit d’interroger la pertinence de cette mesure" et qu'un "point d’étape" serait nécessaire "dans quelques mois". Cette hausse ponctuelle s'inscrit dans un contexte plus large de réforme des valeurs locatives, dont la mise en œuvre complète est prévue pour 2029, laissant présager de futures revalorisations potentiellement importantes.
En résuméUne révision des valeurs locatives cadastrales datant de 1970 entraîne une hausse de la taxe foncière pour 7,4 millions de logements en 2026. Cette mesure, qui génère un tollé politique unanime, pourrait être réévaluée par le gouvernement, alors qu'une réforme plus large et potentiellement plus impactante se profile pour la fin de la décennie.