Cette mesure a provoqué une forte opposition du secteur bancaire.

Daniel Baal, président de la Fédération bancaire française, a qualifié la mesure de "délire", arguant que l'assurance-vie est un placement populaire qui finance l'économie française. Les critiques craignent que cette taxe ne recrée un "impôt sur la fortune" déguisé, susceptible de dissuader l'investissement. Parallèlement, un autre amendement a été voté, obligeant les détenteurs de cryptomonnaies à déclarer annuellement la valeur de leur portefeuille "froid" (auto-hébergé) dès que son montant dépasse 5 000 euros. Cette mesure a suscité l'émoi de la communauté crypto, comparant cette obligation à celle de "déclarer chaque année au fisc son coffre à bijoux".

Eric Larchevêque, cofondateur de Ledger, y voit une "erreur idéologique majeure". Ces deux mesures, bien que distinctes, témoignent d'une tendance à chercher de nouvelles recettes fiscales en ciblant des formes de patrimoine jusqu'ici moins imposées ou contrôlées.