En conséquence directe, le prélèvement forfaitaire unique (PFU), ou « flat tax », qui combine impôt sur le revenu et prélèvements sociaux, augmentera de 30 % à 31,4 %.

Cette nouvelle fiscalité s'appliquera aux revenus générés à partir du 1er janvier 2026.

La majorité des placements des Français seront concernés, notamment les contrats d'assurance-vie, les comptes-titres ordinaires (CTO), les plans d'épargne en actions (PEA) et les plans d'épargne logement (PEL).

Pour un PEA de plus de cinq ans, bien qu'exonéré d'impôt sur le revenu, les prélèvements sociaux passeront de 17,2 % à 18,6 %. De même, pour les contrats d'assurance-vie de plus de huit ans bénéficiant d'un abattement, le taux global de prélèvement sur les gains passera de 24,7 % à 26,1 %. En revanche, les livrets d'épargne réglementée et défiscalisés, comme le Livret A, le Livret de développement durable et solidaire (LDDS) et le Livret d'épargne populaire (LEP), ne sont pas touchés par cette mesure.

Il est à noter qu'une nouvelle augmentation de la CSG, qui la porterait à 11,2 %, est déjà envisagée pour 2027.