Cette mesure, fortement poussée par la France, vise à contrer la concurrence jugée déloyale des géants du e-commerce asiatiques comme Shein et Temu.
Jusqu'à présent, ces colis bénéficiaient d'une exemption de droits de douane, ce qui a contribué à un afflux massif de produits à bas prix sur le marché européen. En 2024, quelque 4,6 milliards de ces envois ont été recensés, dont 91 % provenaient de Chine.
Cette situation est dénoncée par les commerçants européens et submerge les services douaniers, qui peinent à contrôler la conformité et la sécurité des produits.
La taxe de 3 euros est une solution provisoire, en attendant une réforme plus large de l'union douanière prévue pour 2028.
Pour les consommateurs français, le coût pourrait être encore plus élevé.
Le projet de loi de finances pour 2026 prévoit également une taxe nationale sur ces mêmes colis. Bercy a précisé que ce "montant forfaitaire pourrait s’ajouter aux 2 euros déjà prévus dans le projet de loi de finances 2026".
Le Sénat a même porté cette taxe nationale potentielle à 5 euros.
La facture finale pour le consommateur pourrait donc atteindre 5, voire 8 euros par colis, en fonction du cumul des taxes européenne et française.












