Cependant, cette accalmie pourrait être de courte durée avec la perspective d'une réforme majeure des valeurs locatives cadastrales, qui servent de base au calcul de l'impôt. Pour 2026, la hausse de base de la taxe foncière sera d'au moins 0,8 %. Ce chiffre correspond à la revalorisation automatique des valeurs locatives, qui est indexée sur l'indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH) du mois de novembre précédent.
Cette augmentation est nettement inférieure à celles de 2023 (+7,1 %) et 2024 (+1,7 %). Le montant final de l'impôt dépendra également des taux votés par les collectivités locales au printemps 2026, mais une modération est attendue en cette année d'élections municipales. Toutefois, une menace plus structurelle pèse sur cet impôt : la réforme de la révision des valeurs locatives des locaux d'habitation.
Les bases de calcul actuelles, jugées obsolètes, datent de 1970. Une mise à jour, dont les effets s'appliqueront à partir de 2028 ou 2029, est en préparation.
La collecte des données sur les loyers auprès des propriétaires débutera en 2026.
Cette réforme vise à mieux refléter la réalité du marché locatif mais pourrait entraîner des transferts de charge fiscale importants entre contribuables. Parallèlement, une controverse a émergé concernant une réévaluation technique touchant 7,4 millions de logements, basée sur des critères de confort, qui pourrait entraîner une hausse moyenne de 63 euros par foyer dès 2026.












