Adopté le 16 décembre sans recours à l'article 49.3 de la Constitution, le PLFSS 2026 est le fruit d'intenses négociations menées par le Premier ministre Sébastien Lecornu. Sur le plan fiscal, la mesure la plus notable est le relèvement du taux de CSG sur les revenus du capital. Proposée par le député socialiste Jérôme Guedj, cette disposition fera passer le taux de 9,2 % à 10,6 % en 2026, puis à 11,2 % en 2027.
Cette augmentation concerne une large gamme de placements financiers, incluant l'assurance-vie, les plans d'épargne en actions (PEA), les plans d'épargne logement (PEL), les comptes-titres et les dividendes.
En conséquence, le prélèvement forfaitaire unique (PFU), ou "flat tax", passera de 30 % à 31,4 %. Pour les détenteurs de PEA de plus de cinq ans, les prélèvements sociaux grimperont de 17,2 % à 18,6 %.
Cette mesure devrait rapporter 2,6 milliards d'euros supplémentaires à la Sécurité sociale dès 2026.
Cependant, certains produits d'épargne populaires et réglementés, tels que le Livret A, le Livret de développement durable et solidaire (LDDS) et le Livret d'épargne populaire (LEP), resteront exonérés d'impôts et de prélèvements sociaux, préservant ainsi l'épargne des ménages les plus modestes.












