Ces ajustements visent à actualiser une fiscalité locale jugée obsolète, mais suscitent des inquiétudes quant à leur impact sur le pouvoir d'achat.
Deux mécanismes distincts vont contribuer à la hausse de cet impôt local. Le premier est la revalorisation annuelle des valeurs locatives cadastrales, indexée sur l'indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH) de novembre. Pour 2026, cette hausse sera modérée, s'établissant à +0,8 %, bien loin des augmentations records des années précédentes (+7,1 % en 2023). Cette progression constituera le socle minimal d'augmentation pour tous les propriétaires, avant même toute décision des collectivités locales sur leurs taux. Le second mécanisme, plus impactant pour les ménages concernés, est une opération de "fiabilisation des bases foncières" menée par la Direction générale des finances publiques (DGFiP). Cette révision vise à mettre à jour les critères de confort (présence d'eau courante, électricité, WC, etc.) pour 7,4 millions de logements, dont les données dataient de 1970. Cette actualisation entraînera une augmentation moyenne de 63 euros par logement touché et devrait générer 466 millions d'euros de recettes supplémentaires.
Cette mesure a provoqué un tollé politique, des élus comme Jordan Bardella (RN) et Mathilde Panot (LFI) dénonçant un "coup dans le dos des propriétaires". Face à la controverse, le gouvernement a indiqué qu'un "point d’étape" serait fait pour interroger la "pertinence de cette mesure".












