Cette mesure, visant principalement les géants du e-commerce comme Shein et Temu, pourrait être complétée par une surtaxe française, impactant directement le portefeuille des consommateurs.

Jusqu'à présent, les colis de moins de 150 euros bénéficiaient d'une exemption de droits de douane, une situation qui a favorisé l'explosion des importations à bas prix, majoritairement en provenance de Chine. L'accord trouvé entre les États membres de l'UE vise à freiner cet afflux et à rétablir des conditions de concurrence plus équitables pour les entreprises européennes.

La France, qui a activement milité pour cette mesure, envisage même d'aller plus loin.

Le projet de loi de finances pour 2026 prévoit déjà une taxe nationale de 2 euros, et Bercy a précisé que « ce montant forfaitaire pourrait s’ajouter » à la taxe européenne. Certains articles évoquent une taxe totale qui pourrait atteindre cinq, voire huit euros par colis en France.

Cette fiscalité est présentée par le gouvernement comme un outil pour lutter contre la concurrence jugée déloyale et pour protéger les commerces locaux de la « dévastation de nos centres-villes ».

Pour les consommateurs, cette décision se traduira par une augmentation systématique du coût final des commandes passées sur des plateformes comme Shein, Temu ou AliExpress, rendant leurs offres potentiellement moins attractives.