Cette mesure augmentera la fiscalité de nombreux produits d'épargne financière, tout en épargnant l'épargne populaire. Prévue pour entrer en vigueur dès 2026, cette réforme fera passer le taux de CSG sur les revenus du patrimoine de 9,2 % à 10,6 %.
Une nouvelle augmentation est déjà envisagée pour 2027, portant le taux à 11,2 %.
Cette hausse a pour conséquence mécanique d'augmenter le Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU), ou « flat tax », qui passera de 30 % à 31,4 %. L'objectif affiché de cette mesure est de financer une nouvelle « contribution financière pour l'autonomie » (CFA), destinée à soutenir les EHPAD.
La ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, a assuré : « Nous préservons toute l'épargne populaire ».
En effet, les livrets d'épargne réglementée et défiscalisés comme le Livret A, le LDDS et le LEP sont explicitement exclus du champ de la réforme.
En revanche, la hausse concernera une large gamme de placements financiers.
Sont notamment visés les revenus des comptes-titres, les gains des Plans d'Épargne en Actions (PEA), les intérêts des comptes à terme (CAT) et des livrets bancaires fiscalisés, l'épargne salariale (PEE), ainsi que les dividendes.
Certains placements très répandus comme l'assurance-vie, le Plan Épargne Retraite (PER) et le Plan d'Épargne Logement (PEL) seront également touchés.
Pour les détenteurs de ces produits, les prélèvements sociaux passeront de 17,2 % à 18,6 %, réduisant d'autant le rendement net de leur épargne.












