Le budget de la Sécurité sociale pour 2026, définitivement adopté par le Parlement, instaure une hausse notable de la Contribution Sociale Généralisée (CSG) sur les revenus du patrimoine et les placements financiers. Cette mesure, destinée à financer la branche autonomie et notamment les EHPAD, alourdit la fiscalité de l'épargne pour de nombreux Français. Le taux de la CSG sur ces revenus passera de 9,2 % à 10,6 %. Cette augmentation a un effet mécanique sur l'ensemble des prélèvements sociaux, qui atteindront 18,6 %, et sur le Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU), aussi appelé "flat tax", qui grimpera de 30 % à 31,4 %.
La hausse concernera une large gamme de produits d'épargne financière, incluant les intérêts des livrets bancaires fiscalisés, les comptes à terme (CAT), les revenus des comptes-titres, les gains de l'épargne salariale (PEE) ainsi que les revenus des Plans d'Épargne en Actions (PEA).
Cependant, le gouvernement a tenu à protéger certains placements populaires.
La ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, a assuré : "Nous préservons toute l'épargne populaire".
Ainsi, les produits d'épargne réglementée comme le Livret A, qui sont exonérés de prélèvements sociaux, ne sont pas affectés. De même, l'assurance-vie et le Plan d'Épargne Logement (PEL) échappent à ce tour de vis fiscal. La mesure vise à créer une "contribution financière pour l'autonomie (CFA)" afin d'améliorer la situation financière des établissements pour personnes âgées dépendantes et de permettre davantage de recrutements.
En résuméEn 2026, la CSG sur les revenus du capital passera à 10,6 %, portant la "flat tax" à 31,4 %. Si cette hausse impactera de nombreux placements financiers comme les PEA et les comptes-titres pour financer la dépendance, l'épargne populaire telle que le Livret A et l'assurance-vie sera préservée.