Pour ses détracteurs, ce pacte constitue une "niche fiscale" coûteuse et inéquitable.
La Cour des comptes a chiffré son coût pour les finances publiques à 3,3 milliards d'euros en 2023, alimentant les critiques sur les "largesses fiscales" accordées aux plus fortunés. Lors des débats sur le projet de loi de finances pour 2026, plusieurs amendements ont été proposés pour en restreindre la portée, notamment en interdisant les montages de type "Family Buy Out" (FBO) ou en allongeant les durées d'engagement de conservation des titres. À l'inverse, ses défenseurs, parmi lesquels des organisations patronales et des experts-comptables, le considèrent comme un pilier de la souveraineté économique française.
Dans une tribune, ils alertent sur les risques d'une remise en cause du dispositif, rappelant que la forte pression fiscale sur les successions dans les années 1980 et 1990 avait contraint de nombreuses familles à céder leurs entreprises, souvent à des groupes étrangers, pour pouvoir payer les droits. Selon eux, le pacte Dutreil est indispensable pour assurer la pérennité des entreprises familiales, qui forment "l'ossature de notre tissu économique national", et pour préserver l'emploi et les centres de décision en France.












