La Hongrie a néanmoins assuré qu'elle garantirait la sécurité du président russe.

Pour Viktor Orbán, qui s'est positionné comme un médiateur entre l'Est et l'Ouest, l'organisation de ce sommet est une consécration de sa stratégie de dialogue avec Moscou, souvent à contre-courant de la ligne de Bruxelles.

Plusieurs analystes estiment que cette rencontre place M. Orbán "au centre du jeu européen", lui offrant une revanche sur l'UE et renforçant sa position face à son opposition interne.

Pour les capitales européennes les plus critiques de la Russie, notamment dans les pays baltes et en Pologne, ce sommet est perçu comme une "trahison de la posture belliciste de l’OTAN". L'Europe, selon l'analyse d'Alexandre del Valle, devient "le dindon de la farce stratégique", assumant les coûts de la guerre mais restant en marge des grandes négociations entre Washington et Moscou. La rencontre est un test pour la diplomatie de Trump, qui cherche à obtenir une désescalade, tout en laissant l'Europe en dehors du grand jeu.