Le ministre de la Défense, Boris Pistorius, a rejeté cette proposition qui a "lourdement inquiété la jeunesse allemande", tandis que le SPD a également bloqué un compromis en ce sens. Le débat, qui doit se tenir au Bundestag, met en lumière la difficulté pour l'Allemagne de concilier son ambition d'avoir "l'armée la plus puissante d'Europe" avec une culture profondément pacifiste héritée de l'après-guerre. Face au faible taux d'engagement volontaire, malgré une campagne de communication active sur les réseaux sociaux, la question de la conscription, même partielle et sélective, est revenue au premier plan. Les partisans du tirage au sort le présentent comme une nécessité pour atteindre les objectifs de recrutement, tandis que ses détracteurs dénoncent une idée "macabre" et injuste. La crise au sein de la coalition du chancelier Friedrich Merz sur cette question centrale illustre les tensions politiques et sociétales que soulève le réarmement du pays dans un contexte international de plus en plus tendu.
L'Allemagne débat d'une réforme du service militaire incluant un tirage au sort
L'Allemagne est engagée dans un débat national intense sur la réforme de son service militaire, suspendu en 2011, afin de renforcer ses capacités de défense face à la menace russe. Le gouvernement souhaite augmenter les effectifs de la Bundeswehr de 80 000 soldats supplémentaires d'ici 2035, mais la proposition la plus controversée, portée par les conservateurs, est d'instaurer un tirage au sort parmi les jeunes de 18 ans pour répondre aux besoins de recrutement. Cette idée a provoqué une vive opposition et des divisions au sein même de la coalition au pouvoir.



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