Le ministre de la Défense, Boris Pistorius, a rejeté cette proposition qui a "lourdement inquiété la jeunesse allemande", tandis que le SPD a également bloqué un compromis en ce sens. Le débat, qui doit se tenir au Bundestag, met en lumière la difficulté pour l'Allemagne de concilier son ambition d'avoir "l'armée la plus puissante d'Europe" avec une culture profondément pacifiste héritée de l'après-guerre. Face au faible taux d'engagement volontaire, malgré une campagne de communication active sur les réseaux sociaux, la question de la conscription, même partielle et sélective, est revenue au premier plan. Les partisans du tirage au sort le présentent comme une nécessité pour atteindre les objectifs de recrutement, tandis que ses détracteurs dénoncent une idée "macabre" et injuste. La crise au sein de la coalition du chancelier Friedrich Merz sur cette question centrale illustre les tensions politiques et sociétales que soulève le réarmement du pays dans un contexte international de plus en plus tendu.
L'Allemagne débat d'une réforme du service militaire incluant un tirage au sort
L'Allemagne est engagée dans un débat national intense sur la réforme de son service militaire, suspendu en 2011, afin de renforcer ses capacités de défense face à la menace russe. Le gouvernement souhaite augmenter les effectifs de la Bundeswehr de 80 000 soldats supplémentaires d'ici 2035, mais la proposition la plus controversée, portée par les conservateurs, est d'instaurer un tirage au sort parmi les jeunes de 18 ans pour répondre aux besoins de recrutement. Cette idée a provoqué une vive opposition et des divisions au sein même de la coalition au pouvoir.



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Dans la plus grande commune d’Abidjan, six sièges de députés seront en jeu lors des législatives du 27 décembre prochain. L’opposition (presque) unie derrière Dia Houphouët Augustin Yohou affrontera le poids lourd du RHDP, Adama Bictogo, qui tentera de lui ravir son mandat.

Du 6 au 12 décembre, le NPA-R a assisté en tant qu’observateur au congrès de la Ligue internationale socialiste (LIS), qui s’est tenu à Istanbul en présence d’organisations d’une quarantaine de pays, d’Amérique latine, d’Europe, mais aussi du Liban, du Kenya et du Pakistan. Le congrès a donné lieu à des échanges riches, autour de […]

Un éternel recommencement. Le sénateur républicain Lindsey Graham, fidèle allié de Donald Trump, a remis sur la table une potentielle livraison des missiles Tomahawks à Kiev ce dimanche après les trois jours de discussions à Miami (États-Unis) autour d’un plan de paix pour l’Ukraine.« Si Vladimir Poutine refuse (la paix), nous devrons changer radicalement la donne, a-t-il affirmé dans l’émission Meet the Press de NBC. Notamment en fournissant des missiles Tomahawk à l’Ukraine afin qu’elle puisse frapper les usines de drones et de missiles situées en Russie. Je m’engagerais à fond si Poutine refusait. »Capable de détruire des grandes villes russesLe débat sur la livraison de missiles Tomahawks a animé l’année 2025 tant le président américain a multiplié les va-et-vient sur le sujet. Le célèbre missile longue portée, estimé à un peu moins de 2 millions de dollars par unité, est la pierre angulaire de la stratégie de frappe massive des États-Unis à chaque conflit, comme récemment contre les Houthis au Yémen.Avec son ogive de 500 kg et une portée d’au moins 1 500 km, le « BGM-109 », son nom officiel auprès de l’OTAN, serait capable de toucher et détruire les grandes villes russes à condition d’être déployé à proximité du front ukrainien. Long de plus de six mètres, il peut voyager à près de 880 km/h grâce à un turboréacteur à double flux, le tout sans être détecté par les défenses ennemies. Le Pentagone a d’ores et déjà indiqué disposer de stocks suffisants en cas de décision politique de transfert d’armes.Par le passé, Moscou a déjà dénoncé une arrivée du Tomahawk sur le front comme une « nouvelle escalade » du conflit. L’ancien président Dmitri Medvedev a alerté en octobre dernier sur les « conséquences catastrophiques » de la présence du Tomahawk en Ukraine notamment à cause de l’impossibilité de distinguer les versions conventionnelles et nucléaires.En plus d’une potentielle nouvelle livraison d’armes sur le front, les États-Unis et l’Ukraine échangent depuis vendredi, entre émissaires des deux pays réunis à Miami, en présence également de négociateurs européens, pour s’assurer de la poursuite des sanctions envers Moscou.Le sénateur Lindsey Graham a également réclamé des droits de douane aux pays « comme la Chine » qui achètent du pétrole russe, insistant sur la nécessité de « saisir les navires qui transportent du pétrole russe sanctionné ».

Vendredi 19 décembre, sénateurs et députés ont acté leur incapacité à trouver un compromis sur le budget. L’exécutif veut donc faire voter en urgence une loi spéciale pour financer l’état sur les bases de 2025.





