Le gouvernement a justifié cette réforme en affirmant répondre à une demande de certains travailleurs, notamment dans le secteur saisonnier du tourisme, qui souhaitent augmenter leurs revenus.

Cependant, la Grèce a été partiellement paralysée par deux grèves générales pour protester contre ce projet.

Les opposants craignent que, dans un contexte de bas salaires persistants malgré la reprise économique, les employés, en particulier les plus précaires, soient contraints d'accepter ces cadences sous la pression des employeurs. La population est partagée : certains, comme une retraitée citée, jugent la mesure "absurde" et épuisante, tandis que d'autres, comme un employé de l'hôtellerie, estiment qu'elle bénéficiera à ceux qui veulent travailler davantage. Cette réforme intervient alors que les Grecs occupent déjà la première place de l'Union européenne en termes de temps de travail hebdomadaire.