Cette situation, qualifiée de "discussion douloureuse" par un diplomate européen, met en péril l'un des piliers de la réforme.
Le pacte offre une alternative à la relocalisation physique : une contribution financière de 20 000 euros par demandeur d'asile non accueilli. Cependant, le refus de principe de certains pays, notamment ceux du groupe de Visegrad (Pologne, Hongrie, Slovaquie, Tchéquie), de participer à toute forme de partage du fardeau illustre leur volonté d'affirmer leur souveraineté face à ce qu'ils considèrent comme un diktat de Bruxelles et de Berlin. Les tractations sont complexes, la Commission européenne ayant même dû retarder la publication de sa méthode de calcul pour déterminer les pays sous "pression migratoire". Parallèlement, les ministres de l'Intérieur débattent de procédures d'expulsion plus strictes, incluant la possibilité de créer des "hubs de retours" en dehors de l'UE, une autre mesure controversée qui divise les Vingt-Sept.











