Toute la gauche, du Parti socialiste aux communistes, s'est opposée au texte.
Cette législation intervient dans un contexte de hausse marquée de l'immigration au Portugal.
Selon l'Agence pour les migrations, l'intégration et l'asile (Aima), le pays comptait 1,5 million de résidents étrangers en 2024, soit le double par rapport à 2021, sur une population totale d'environ 10 millions.
Chega, devenu la deuxième formation politique du pays, a fait de la question migratoire l'un de ses principaux chevaux de bataille.
Le Premier ministre, Luís Montenegro, tout en soutenant l'initiative, a souligné que "le texte présenté peut et doit être perfectionné", suggérant que des amendements pourraient être apportés lors des prochaines étapes législatives. L'adoption de cette loi positionne le Portugal aux côtés d'autres pays européens comme la France, la Belgique ou le Danemark, qui ont déjà légiféré sur le port du voile intégral, et reflète une tendance croissante en Europe à réglementer les signes religieux dans l'espace public dans un contexte de montée des partis nationalistes.











