Cette visite souligne l'importance stratégique que Bruxelles accorde à l'intégration de ces pays, mais elle a aussi été l'occasion de rappeler les exigences qui pèsent sur les candidats.
Au Monténégro, Mme von der Leyen a encouragé les investissements européens, notant que le niveau actuel ne correspondait pas au potentiel du pays.
Le Premier ministre monténégrin, Milojko Spajić, a réitéré l'objectif de son pays d'intégrer l'UE d'ici 2028, affirmant que cette adhésion enverrait un "message clair" pour la politique étrangère de l'Union. En Serbie, le message était plus ferme : la présidente de la Commission a exhorté Belgrade à accélérer le rythme des réformes, notamment en ce qui concerne l'État de droit, une condition sine qua non pour progresser vers l'adhésion. La tournée s'inscrit dans un contexte où l'UE cherche à renforcer son influence dans une région convoitée par d'autres acteurs mondiaux comme la Russie et la Chine.
Des discussions sont en cours pour réformer le processus d'élargissement lui-même, comme l'a évoqué le président du Conseil européen, António Costa, qui a suggéré de supprimer la règle de l'unanimité pour certaines étapes de la candidature, afin d'accélérer le processus.











