À partir du 12 octobre 2025, ces voyageurs devront fournir leurs données biométriques, à savoir leurs empreintes digitales et une photographie de leur visage, qui seront enregistrées dans une base de données centralisée. L'objectif principal de l'EES est de renforcer la sécurité et d'améliorer la gestion des flux migratoires. En enregistrant précisément les entrées et les sorties, le système permettra de détecter plus facilement les personnes qui dépassent la durée de séjour autorisée et de lutter contre l'usurpation d'identité et l'utilisation de faux documents. Ce nouvel outil s'inscrit dans une tendance plus large de numérisation et d'automatisation des contrôles aux frontières de l'UE, visant à rendre les passages plus rapides pour les voyageurs réguliers tout en renforçant la sécurité. Le déploiement de l'EES représente un changement technologique et logistique majeur pour les États membres, qui doivent équiper leurs points de passage frontaliers (aéroports, ports, frontières terrestres) des infrastructures nécessaires, telles que des bornes en libre-service et des systèmes de lecture biométrique.
L'UE déploie un nouveau système de contrôle biométrique à ses frontières extérieures
L'Union européenne a commencé la mise en œuvre de son nouveau système d'entrée/sortie (EES - Entry/Exit System), un dispositif automatisé qui va profondément modifier les contrôles aux frontières extérieures de l'espace Schengen. Ce système remplacera le tamponnage manuel des passeports pour les ressortissants de pays tiers effectuant des séjours de courte durée (moins de 90 jours).



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Dans la plus grande commune d’Abidjan, six sièges de députés seront en jeu lors des législatives du 27 décembre prochain. L’opposition (presque) unie derrière Dia Houphouët Augustin Yohou affrontera le poids lourd du RHDP, Adama Bictogo, qui tentera de lui ravir son mandat.

Du 6 au 12 décembre, le NPA-R a assisté en tant qu’observateur au congrès de la Ligue internationale socialiste (LIS), qui s’est tenu à Istanbul en présence d’organisations d’une quarantaine de pays, d’Amérique latine, d’Europe, mais aussi du Liban, du Kenya et du Pakistan. Le congrès a donné lieu à des échanges riches, autour de […]

Un éternel recommencement. Le sénateur républicain Lindsey Graham, fidèle allié de Donald Trump, a remis sur la table une potentielle livraison des missiles Tomahawks à Kiev ce dimanche après les trois jours de discussions à Miami (États-Unis) autour d’un plan de paix pour l’Ukraine.« Si Vladimir Poutine refuse (la paix), nous devrons changer radicalement la donne, a-t-il affirmé dans l’émission Meet the Press de NBC. Notamment en fournissant des missiles Tomahawk à l’Ukraine afin qu’elle puisse frapper les usines de drones et de missiles situées en Russie. Je m’engagerais à fond si Poutine refusait. »Capable de détruire des grandes villes russesLe débat sur la livraison de missiles Tomahawks a animé l’année 2025 tant le président américain a multiplié les va-et-vient sur le sujet. Le célèbre missile longue portée, estimé à un peu moins de 2 millions de dollars par unité, est la pierre angulaire de la stratégie de frappe massive des États-Unis à chaque conflit, comme récemment contre les Houthis au Yémen.Avec son ogive de 500 kg et une portée d’au moins 1 500 km, le « BGM-109 », son nom officiel auprès de l’OTAN, serait capable de toucher et détruire les grandes villes russes à condition d’être déployé à proximité du front ukrainien. Long de plus de six mètres, il peut voyager à près de 880 km/h grâce à un turboréacteur à double flux, le tout sans être détecté par les défenses ennemies. Le Pentagone a d’ores et déjà indiqué disposer de stocks suffisants en cas de décision politique de transfert d’armes.Par le passé, Moscou a déjà dénoncé une arrivée du Tomahawk sur le front comme une « nouvelle escalade » du conflit. L’ancien président Dmitri Medvedev a alerté en octobre dernier sur les « conséquences catastrophiques » de la présence du Tomahawk en Ukraine notamment à cause de l’impossibilité de distinguer les versions conventionnelles et nucléaires.En plus d’une potentielle nouvelle livraison d’armes sur le front, les États-Unis et l’Ukraine échangent depuis vendredi, entre émissaires des deux pays réunis à Miami, en présence également de négociateurs européens, pour s’assurer de la poursuite des sanctions envers Moscou.Le sénateur Lindsey Graham a également réclamé des droits de douane aux pays « comme la Chine » qui achètent du pétrole russe, insistant sur la nécessité de « saisir les navires qui transportent du pétrole russe sanctionné ».

Vendredi 19 décembre, sénateurs et députés ont acté leur incapacité à trouver un compromis sur le budget. L’exécutif veut donc faire voter en urgence une loi spéciale pour financer l’état sur les bases de 2025.





