L'objectif est de finaliser cette transition en cessant complètement les achats, qui représentent encore 15 milliards d'euros cette année.

Le plan prévoit un arrêt des nouveaux contrats dès le 1er janvier 2026 et une extinction des contrats à long terme au 1er janvier 2028. Pour remplacer ces volumes, l'UE mise sur une diversification des sources (Norvège, GNL des États-Unis et du Qatar), l'adaptation des infrastructures et une baisse de la demande.

Le commissaire européen à l'Énergie, Dan Jorgensen, a déclaré : « Nous envoyons un message très clair aujourd'hui : nous ne permettrons plus à la Russie d'utiliser l'énergie comme une arme ». Le texte doit maintenant être négocié avec le Parlement européen, qui souhaite une échéance encore plus rapide, fixée à début 2026.