L'inquiétude grandit en Allemagne face à ce parti que beaucoup considèrent comme une menace pour l'ordre démocratique.
M. Merz a accusé l'AfD de vouloir « ouvertement détruire la CDU » et de remettre en cause « les décisions fondamentales » de l'Allemagne d'après-guerre. « Ce sont des questions fondamentales et des convictions politiques fondamentales qui nous séparent de l’AfD », a-t-il martelé.
Cette mise au point vise à faire taire les voix dissidentes au sein de son propre camp qui, face à la progression de l'AfD, suggéraient de reconsidérer la stratégie du « cordon sanitaire » établie en 2018. Cependant, la digue érigée par M. Merz menace de céder sous la pression de son aile droite et de la réalité électorale, notamment dans l'est du pays où l'AfD est attendue largement en tête lors des prochains scrutins régionaux. Le chancelier lui-même est critiqué pour avoir adopté des positions très dures sur l'immigration, un des thèmes de prédilection de l'extrême droite, créant un malaise avec des déclarations qualifiant l'immigration de « problème dans le paysage urbain ».












