La France ne figure pas parmi les signataires.

Cette initiative, justifiée par un enjeu de sécurité et la nécessité de maintenir la confiance du public, coïncide avec le premier test du nouveau Pacte sur la migration et l'asile de l'UE. Ce pacte prévoit un mécanisme de solidarité obligeant les États membres à accueillir chaque année au moins 30 000 demandeurs d'asile venant de pays sous pression comme l'Italie et la Grèce, ou à verser une contribution financière de 20 000 euros par personne refusée.

Cependant, avant même le début des discussions, la Pologne a annoncé qu'elle n'accepterait aucun demandeur d'asile, suivie par l'Autriche, la Belgique et la Suède, préfigurant une « discussion douloureuse ».

Ces tensions révèlent les fractures profondes qui subsistent au sein de l'Union sur la gestion des flux migratoires, entre les pays d'arrivée, les pays de l'Est refusant les quotas et ceux qui, comme l'Espagne, prônent une approche plus ouverte.