La ministre belge de l'Asile, Anneleen Van Bossuyt, a souligné qu'il s'agissait d'un « défi européen commun qui exige une réponse cohérente et collective ». La lettre propose de renforcer le rôle de Frontex dans l'organisation des retours volontaires et d'envisager une mission conjointe en Afghanistan pour négocier avec les autorités de Kaboul.

Cette démarche est notamment soutenue par l'Allemagne, qui a déjà affrété un vol d'éloignement en juillet. Cependant, cette politique se heurte à l'opposition d'organisations internationales comme le Haut-Commissariat de l'ONU pour les réfugiés, qui maintient un « avis de non-retour » en raison des risques de violations graves des droits humains en Afghanistan.