Ces États s'inquiètent de la charge administrative et des difficultés de mise en œuvre pour leurs entreprises et agriculteurs. La pression ne vient pas seulement de l'intérieur de l'Union ; des partenaires commerciaux majeurs comme le Brésil et les États-Unis ont également exprimé leurs préoccupations. La proposition de report est perçue de manière contrastée. Certains la considèrent comme une solution pragmatique nécessaire pour garantir une application rapide et efficace de la loi, en donnant plus de temps aux acteurs économiques pour s'adapter. En revanche, de nombreuses organisations non gouvernementales dénoncent un affaiblissement significatif de la législation. Elles craignent que ce délai ne compromette les objectifs environnementaux de l'Union et ne constitue un recul dans la lutte mondiale contre la déforestation.

Le débat met en évidence le conflit récurrent au sein de l'UE entre ses ambitions écologiques et les réalités économiques et commerciales.