Cette dynamique est visible dans plusieurs États membres.
Aux Pays-Bas, le parti d'extrême droite PVV de Geert Wilders est favori des sondages.
En République tchèque, le parti ANO du milliardaire populiste Andrej Babis a opéré un virage à droite et remporté les élections. Ces exemples s'ajoutent aux gouvernements déjà en place dirigés par des figures de la droite radicale, comme Giorgia Meloni en Italie et Viktor Orban en Hongrie. Cette montée en puissance s'explique, selon l'eurodéputée RN Virginie Joron, par "le sentiment des citoyens européens d’une déconnexion entre les acteurs politiques et la réalité, que ce soit sur l’immigration ou les obligations écologiques".
Ces partis partagent souvent un discours critique envers l'UE, un rejet de l'immigration et affichent leur soutien à des figures comme Donald Trump, qui, selon l'eurodéputé Helmut Brandstätter, "veut détruire l’Union européenne en la divisant". Cette tendance a des conséquences directes sur les politiques européennes, avec des atteintes aux droits humains et à l'État de droit observées dans des pays comme la Hongrie, et une érosion de la droite traditionnelle qui se voit contrainte de durcir son propre discours pour ne pas perdre d'électeurs, comme en Espagne.












