Leur renouvellement sera conditionné à un examen médical, bien que les États membres puissent le remplacer par un formulaire d'auto-évaluation.
Une avancée majeure de cette réforme est la lutte contre l'impunité des conducteurs à l'étranger. Désormais, une suspension ou un retrait de permis prononcé dans un État membre pour une infraction grave (comme les grands excès de vitesse ou la conduite en état d'ivresse) s'appliquera sur l'ensemble du territoire de l'Union. Selon le rapporteur du texte, Matteo Ricci, près de 40 % de ces infractions restaient jusqu'à présent impunies.
La réforme accélère également la transition vers le permis numérique, accessible sur smartphone, qui deviendra le format standard d'ici 2030, même si une version physique restera disponible sur demande.
Enfin, une période probatoire de deux ans, avec des règles plus strictes, est instaurée pour tous les nouveaux conducteurs dans l'UE.












