Malgré sa popularité, une chose est quasiment sûre : M. Wilders ne sera pas Premier ministre, car les principaux partis ont exclu toute collaboration avec lui, le jugeant peu fiable.

Le système politique néerlandais, très fragmenté, rend les coalitions indispensables, aucun parti ne pouvant obtenir seul la majorité de 76 sièges.

La campagne s'est largement concentrée sur l'immigration et la crise du logement.

Geert Wilders a réitéré ses thèmes de prédilection, déclarant : « Comme partout en Europe, les gens en ont assez de l’immigration massive et du changement culturel ».

Face à lui, des figures pro-européennes tentent de proposer une alternative.

Frans Timmermans, ancien vice-président de la Commission européenne et chef de l'alliance gauche/verts, se positionne comme un candidat de la stabilité. Rob Jetten, du parti de centre-gauche D66, a clairement affiché son engagement européen : « Je veux ramener les Pays-Bas au cœur de l’Europe car sans coopération européenne, nous ne sommes nulle part ».

Le résultat de cette élection dans la cinquième économie de l'UE est donc scruté de près, car il pourrait influencer la dynamique politique dans d'autres États membres comme la France et l'Allemagne, où des partis similaires gagnent en popularité.