L'Union européenne a formellement adopté son 19ème paquet de sanctions le 23 octobre.
La mesure phare est une interdiction progressive des importations de GNL russe, qui devront cesser d'ici fin 2027.
De plus, l'UE renforce la lutte contre la "flotte fantôme" de pétroliers utilisée par Moscou pour contourner les sanctions, en ajoutant 117 navires à sa liste noire, portant le total à 558.
Ces sanctions visent également des banques et des entités en Russie, en Chine et en Asie centrale accusées d'aider au contournement des mesures existantes. De manière quasi simultanée, l'administration Trump a annoncé des sanctions contre Rosneft et Lukoil, les deux plus grands producteurs de pétrole russes, une première depuis le retour au pouvoir du président américain. Le président français Emmanuel Macron a qualifié cette décision américaine de "véritable tournant". Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a également salué un "message fort".
En réponse, la Russie a qualifié ces sanctions de "contre-productives", affirmant qu'elles n'auraient pas d'"impact significatif" sur son économie, tandis que la Chine a exprimé son opposition à des "sanctions unilatérales". L'efficacité de ces mesures dépendra de la capacité des Occidentaux à prévenir leur contournement, notamment via des pays tiers.











