Son chef, Rob Jetten, est décrit comme le "rêve de l'UE", prônant une intégration européenne accrue et affirmant vouloir que les Pays-Bas "arrêtent de dire 'non' par défaut et commencent à dire 'oui' pour faire plus ensemble". Cette vision pro-européenne contraste radicalement avec la ligne de Geert Wilders, dont le Parti pour la Liberté (PVV), bien qu'en recul par rapport à sa victoire de 2023, reste une force politique majeure avec vingt-six sièges projetés. L'échec notable de la liste de gauche Verts/Travaillistes, menée par l'ancien vice-président de la Commission européenne Frans Timmermans, qui a démissionné de la tête de l'alliance après les résultats décevants, est également perçu comme un revers pour une certaine frange de l'establishment européen. La fragmentation du paysage politique néerlandais rendra la formation d'une coalition gouvernementale particulièrement complexe et potentiellement longue, les principaux partis ayant exclu de gouverner avec M. Wilders. L'issue de ces négociations sera déterminante pour la position néerlandaise sur des dossiers européens cruciaux tels que la migration, la politique climatique, le budget de l'UE et le soutien à l'Ukraine.