Annoncées par le Trésor américain en raison du "manque d'engagement sérieux de la Russie dans un processus de paix", ces mesures contraignent les entreprises visées à cesser leurs activités internationales avant le 21 novembre sous peine de lourdes pénalités. En conséquence, Lukoil a annoncé la vente de ses actifs internationaux, ce qui, selon un ancien dirigeant, pourrait entraîner une chute de ses revenus de 30 % et signifier que "Lukoil est fini".

Les dirigeants européens ont largement salué cette initiative.

Le Premier ministre britannique Keir Starmer s'est engagé à "retirer le pétrole et le gaz russes du marché mondial", tandis que le chef de l'OTAN, Mark Rutte, a exprimé l'espoir que ces sanctions "affameront [la Russie] de revenus". Cependant, la mise en œuvre de ces sanctions révèle les fissures au sein du front occidental.

L'Allemagne a demandé et obtenu des garanties que les filiales allemandes de Rosneft, placées sous tutelle de Berlin, ne seraient pas visées, tout en réclamant des "clarifications supplémentaires et juridiquement sûres".

La Hongrie, quant à elle, a ouvertement déclaré son intention de "contourner" les sanctions pour protéger son approvisionnement énergétique, illustrant le défi permanent pour l'UE de maintenir une position unifiée face à la Russie.