Dépendance énergétique : la Hongrie défie l'UE et les États-Unis sur le pétrole russe
La Hongrie continue de faire cavalier seul au sein de l'Union européenne concernant sa politique énergétique, affichant une opposition farouche aux sanctions visant le pétrole russe. Face aux nouvelles mesures américaines et aux projets de l'UE, le Premier ministre Viktor Orbán a promis de trouver des moyens de "contourner" les sanctions pour garantir l'approvisionnement de son pays. Depuis le début de la guerre en Ukraine, la Hongrie a lutté contre les efforts de l'UE pour mettre fin aux liens énergétiques avec la Russie. En 2022, Budapest a usé de son droit de veto pour obtenir une dérogation aux sanctions sur le pétrole russe acheminé par l'oléoduc Droujba. Sa dépendance au brut russe est passée de 61 % avant la guerre à 86 % en 2024. Le gouvernement hongrois justifie sa position par sa situation de pays enclavé, affirmant que l'alternative via l'oléoduc Adria depuis la Croatie entraînerait une flambée des prix en raison de frais de transit prétendument exorbitants. Le ministre croate de l'Économie, Ante Šušnjar, a qualifié ces accusations de "100 % fausses", les considérant comme "juste une excuse pour acheter du pétrole russe". Des experts estiment que le véritable enjeu pour Budapest est la marge bénéficiaire de la compagnie pétrolière MOL et les recettes fiscales pour le budget de l'État, le pétrole russe étant jusqu'à 30 dollars par baril moins cher. La pression sur la Hongrie s'accentue, avec la menace des sanctions américaines et l'annonce par la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, de nouveaux tarifs douaniers sur le pétrole russe pour accélérer la sortie de cette dépendance avant 2027.



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