L'UE a publié une déclaration au nom des 27 États membres, condamnant les "actions persistantes et provocatrices de la Biélorussie".

Le texte souligne que ces ballons s'inscrivent dans "le contexte d'une campagne hybride ciblée plus large".

Cependant, l'unité européenne a été mise à l'épreuve par la Hongrie, qui a fait pression pour édulcorer la déclaration initiale.

Une version préliminaire, qui affirmait que le régime de Loukachenko était "complice directement ou par une inaction délibérée", a été modifiée pour obtenir le soutien de Budapest, illustrant une fois de plus les tentatives hongroises de freiner les positions fermes de l'UE contre Minsk et Moscou. Le ministre lituanien des Affaires étrangères, Kęstutis Budrys, a appelé à de nouvelles sanctions commerciales contre la Biélorussie pour la priver de sa capacité à mener de telles actions.