Environ 1 000 soldats américains resteront en Roumanie, contre 1 700 auparavant.
L'armée américaine a souligné que son engagement envers l'OTAN restait inchangé et qu'un responsable de l'Alliance a précisé que les forces américaines resteraient "plus importantes" qu'avant l'invasion de l'Ukraine en 2022.
Néanmoins, cette décision est perçue par certains analystes comme un "mauvais signal envoyé à la Russie".
George Scutaru, ancien conseiller à la sécurité nationale roumain, craint que Moscou n'y voie une moindre importance de la mer Noire pour les intérêts américains et soit "encouragée à essayer de faire pression davantage".
Cette réduction s'inscrit dans une réorientation stratégique américaine vers la zone indopacifique, accentuée par l'administration Trump.
Le secrétaire américain à la Défense, Pete Hegseth, avait déjà averti en février que les alliés européens devaient prendre "la responsabilité de leur propre sécurité conventionnelle".
Pour des observateurs comme Phillips Payson O'Brien, le message est clair : "Réveillez-vous, Europe, les États-Unis ne vous défendront pas contre la Russie".











