Les partisans du retrait affirment que la Convention d'Istanbul est un "produit du féminisme radical basé sur l'idéologie du 'genre'" et que sa ratification relevait du "marketing politique".

Cette rhétorique est vivement critiquée par les organisations de défense des droits de l'homme, qui y voient une régression des droits des femmes et l'adoption d'un narratif de style Kremlin. Tamar Dekanosidze, de l'ONG Equality Now, a averti que cette démarche alignerait la Lettonie "davantage sur la Russie que sur l'Union européenne et les pays occidentaux" en termes de valeurs, ce qui "sert directement les intérêts de la Russie dans le pays".

La veille du vote, environ 5 000 personnes avaient manifesté devant le Parlement pour s'opposer au retrait.

Le président Edgars Rinkēvičs dispose de dix jours pour annoncer sa décision finale.