Cette nouvelle réalité frappe durement l'Europe, qui importe la quasi-totalité de ses terres rares et de ses aimants permanents de Chine. En réponse aux actions américaines, Pékin a mis en place des contrôles à l'exportation sur ces matériaux critiques, poussant Bruxelles et Pékin à organiser des réunions techniques de haut niveau pour discuter de la situation. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a reconnu qu'une "crise de l'approvisionnement en matières premières critiques n'est plus un risque lointain". Des articles soulignent que l'Europe est "dépassée dans la course mondiale aux ressources stratégiques" et que les États-Unis et la Chine, devenus des puissances "agressives", "vassalisent de plus en plus le Vieux Continent".
La situation oblige l'UE à repenser sa stratégie commerciale et à renforcer ses propres capacités, comme l'a souligné l'ancien Premier ministre italien Mario Draghi, qui a plaidé pour un "fédéralisme pragmatique" afin de permettre à l'Europe de surmonter ces défis.











